Direction Luleå en Laponie pour ce coup de cœur givré, une « promenade du dimanche » à la fois facile, absolument plane, sans risque de se perdre… et très fréquentée le week-end. Mais le spectacle vient pourtant et aussi de tous les promeneurs à pied, à quatre pattes (chiens et enfants), à patins, à luge, à spark ou encore à vélo avec des fatbikes ! Sans oublier en dehors de la piste, les quelques pêcheurs sur/sous glace. Marcher sur la mer, Moïse l’a fait (enfin d’après la légende), pourquoi pas vous ?
Une patinoire presque naturelle
Sur la côte du golfe de Botnie, à une courte distance au sud du cercle polaire arctique, Luleå est presque en hiver de novembre à avril, la neige et la glace recouvrant la ville et son archipel (sauf en cas de réchauffement climatique…).
Le golfe de Botnie gèle à cause de l’eau saumâtre qui n’est ni salée ni douce, mélange de l’eau de la rivière et de l’eau de mer. Chaque année, Luleå aménage l’isbanan, une piste de glace déneigée sur près de 11 kilomètres. Lorsque la glace a atteint au moins 35 cm d’épaisseur, une machine prépare et lisse la surface de la glace mais pour les marcheurs, le bord de la piste est laissé « brut » et donc moins glissant !
Pour cette promenade d’hiver, vous pouvez chausser des patins (à louer sur place), emprunter gratuitement un spark (une trottinette des neiges, sorte de luge-traîneau à pousser) ou plus simplement vous promener avec des chaussures à semelle crantée.
Parcours
Comment y aller ?
De Stockholm :
- par avion, le vol dure 70 minutes, plusieurs départs quotidiens avec les compagnies SAS et Norwegian.
- par train de nuit, compter 12 heures et demi de trajet, et une arrivée très matinale à 6h30. Horaires et informations sur sj.se
Nos autres articles sur la Laponie
- Voyage au bout de la Suède : bienvenue à Abisko !
- Aurores boréales, la course du Lapon
- Une balade en traîneau en Laponie, dans le bleu des yeux des huskies
- Un week-end à Kiruna… un hôtel glacé, des aurores et des huskies !
- L’Icehotel, un palais des glaces éternel
- Guillaume, le Breton qui murmure à l’oreille des rennes
Soyez le premier à commenter